Malaises vagaux à répétition !

17 Mar 2013 | Histoires pour guérir

Je reçois ce jour, Florie , une jeune fille de 18 ans. Sa maman s’inquiète pour elle car depuis 15 jours elle fait un malaise vagal par jour ( elle tombe dans les pommes ). Son médecin ne comprend pas de quoi souffre Florie et lui propose un scanner du cerveau qui est programmé dans un mois !! Pour ma part, il me faudra moins d’un quart d’heure pour comprendre qu’une vertèbre cervicale est bloquée et provoque les malaises dont elle est victime ! Pourquoi un tel décalage entre la médecine conventionnelle qui a besoin de technologie pour essayer de comprendre, parfois vainement, ce qui se passe chez un patient et l’ostéopathie qui peut en quelques minutes comprendre et réagir pour le bien être de celui ci ? La réponse est simple : L’art médical occidental a dérivé de sa vraie doctrine : Observer pour comprendre dans le dessein d’agir. Aujourd’hui la majorité des médecins allopathes ne touchent plus, n’écoutent plus et n’interrogent plus leurs patients. Il est vrai qu’en dix minutes il est difficile de faire tout cela ! Demander un scanner du cerveau pour voir s’il y a quelque chose, c’est comme fouiller une botte de foin sans savoir ce que l’on cherche : cela n’a pas de sens ! Le cas échéant, le scanner doit confirmer le diagnostic préalablement posé par le praticien. Cela sous entend que le médecin connait le diagnostic et veut le démontrer à l’aide de la technologie, éventuellement pour les suites à donner. A la différence, l’ostéopathe n’exige pas d’examen complémentaire pour appuyer sa démarche dans la majorité des cas. Connaissant parfaitement la séméologie, la physiologie et l’anatomie, l’ostéopathe réalise d’abord une évaluation de l’origine des troubles. S’agit il d’une simple dysfonction ou d’une atteinte organique ? Quand l’hypothèse d’une atteinte organique grave est écartée, l’ostéopathe se laisse guider par les tensions, parfois infimes, que révèle la palpation clinique du malade ! Le traitement consiste alors à restaurer les équilibres perturbés identifiés lors de la palpation. La plupart du temps cela suffit à rétablir la santé du malade.

Notre système actuel de santé est la première victime des agissements sournois de quelques uns. Certains industriels et laboratoires peu scrupuleux ont détourné la pratique médicale dont les fondements reposaient sur l’observation clinique au profit de la technologie. Je ne refuse pas le progrès et la technologie lorsque cette aide précieuse reste au service du médecin et de l’art de guérir. En revanche je dis Non lorsque que la technologie, utilisée à gogo à tort et à travers ne sert que les intérêts mercantiles dune minorité trop influente au détriment de la santé. Les récentes affaires du Médiators ou des Statines, pour ne citer que celles là, illustrent mon propos. Mais pour revenir à notre étude de cas, comment m’y suis je pris pour dénouer aussi rapidement le problème de Florie …? Et bien c’est très simple. L’art du diagnostic repose sur le trépier , écoute, observation, investigation. C’est imparable ! Avec un peu de  » bouteille « , cette méthode fait merveille. Elle m’a été enseigné par mes professeurs qui pour certains étaient  » d’authentiques  » médecins dignes d’Hyppocrate ! Il y avait également d’excellents ostéopathes. Qu’ils trouvent dans ces quelques lignes toute ma reconnaissance et mon admiration. L’anamnèse révèle donc que les premiers troubles apparaissent il y a quinze jours au lendemain d’une compétition de natation pendant laquelle Florie n’a pas le souvenir d’avoir subit un traumatisme , tout juste un faux mouvement avec son épaule gauche ! Elle évoque également une chute de cheval sur les fesses qui lui a coupé le souffle il y a environ un an. La palpation met immédiatement en évidence le blocage de son sternum. Il ne m’en faut pas plus pour évoquer une hypothèse : Il y a un an Florie tombe de cheval sur les fesses et l’onde du choc remonte le long de la colonne vertébrale vers le crâne et lui bloque la deuxième cervicale sans incidence apparente. Il y a quinze jours, florie se bloque malencontreusement l’articulation de la clavicule sur le sternum à la suite d’un faux mouvement pendant une compétition de natation. Or, La clavicule est elle même reliée au crâne par un muscle du cou répondant au nom  » barbare  » de Sterno-costo-cléio-occipito-mastoidien. La tension cervicale qui était jusque là bien gérée devient trop forte et engendre à son tour un désordre qui affecte le giron de l’artère occipitale. Cette artère de l’arrière du crâne a la particularité d’être intime avec les cervicales et notamment avec la deuxième cervicale. Sous le coup d’une émotion banale, le stress engendre une augmentation du tonus musculaire général et c’est à ce moment que le conflit artériel déclenche le malaise vagal qui fait tomber le tonus musculaire et rétablit provisoirement l’équilibre précaire autour de l’artère occiptale jusqu’à la prochaine émotion. La poursuite de la palpation vient en effet confirmer mon pré-sentiment, la deuxième cervicale est légèrement de travers. Cette situation suffit pour provoquer toute la chaine de désordres que j’ai décrite ci dessus. Le traitement ostéopathique fera merveille. Quinze jours après le traitement la maman de Florie m’enverra un texto dans les termes suivants : << bonjour, je prends enfin le temps de vous adresser un mot pour vous dire que Florie n’a pas fait de nouveau malaise. Encore merci de votre intervention et de l’avoir reçu rapidement ! Sincères salutations. Sa maman >>. Bingo ! j’avais vu juste. Nul besoin de scanner si l’on sait ce que l’on cherche. Des mains expérimentées valent bien mieux que du matériel sophistiqué utilisé à mauvais escient qui de surcroit ne pouvait pas apporter le remède.

Les noms des personnages sont modifiés afin de préserver l’anonymat.

Avertissement

Les faits relatés ci-contre étant réels, les identités des personnes ont été changées de façon à préserver leur anonymat et leurs secrets.

Archives

© Jean Schlosser - 2012 - Tous droits réservés - v.5 (13 avril 18)

Contact

Directeur de la publication : Monsieur Jean Schlosser
Directeur technique : Mr Frédéric CHATEL (FC Consultant)

Hébergement : 1&1 Internet SARL
7, place de la Gare BP 70109
57201 Sarreguemines Cedex