Mal être … et confusion

30 Sep 2012 | Histoires pour guérir

Marc est quadragénaire, il me consulte pour une lombalgie chronique depuis quelques années. L’anamnèse de ses douleurs évoque entre autre une intervention chirurgicale d’urgence à propos d’une péritonite qu’il a déclarée à l’age de 30 ans. Ce fait m’interpelle car une Péritonite est une situation grave, le malade est en danger de mort imminente! Je décide en première intention et après un examen palpatoire de traiter la cicatrice de l’opération et libérer ainsi les adhérences péritonéales présentes. Bien m’en a pris, le résultat est remarquable. A notre deuxième rencontre Marc n’a plus de douleur, il est enfin débarrassé de sa lombalgie. Le temps passe sans aucune récidive. Au bout d’une année Marc reprend contact. Ses douleurs appartiennent au passé cependant il évoque un mal être indéfinissable. Je décide de me concentrer sur l’abdomen car les viscères peuvent être à l’origine de douleurs sourdes parfois difficiles à qualifier par le patient lui même…

Mais avant d’aller plus loin dans le récit voici quelques explications utiles. Ces dernières années j’ai passé des milliers d’heures à écouter en silence le corps de mes patients à travers mes mains. L’écoute attentive du corps associée aux recoupements des récits de chacun de mes patients a développé et structuré mon intuition. Le rhinencéphale ou cerveau sensitif gère l’intuition, cette faculté extraordinaire qui permet par les sens de relier des évènements similaires. Le cerveau sensitif travaille beaucoup plus vite que notre intelligence cognitive et ne se trompe jamais. Son efficacité repose sur l’expérience et non pas sur une analyse qui est de nature subjective car culturelle (le savoir). Pour renforcer son intuition, il faut éduquer ses sens, construire un cadre de référence et enrichir la base de données en multipliant les expériences. Avec un tel protocole l’ intuition se développe et donne ses fruits. Poursuivons maintenant notre récit. A l’issue d’une écoute attentive du ventre de Marc, j’étais en mesure de lui annoncer que son mal être provenait de la confusion inconsciente d’une partie de son identité avec une personne décédée. Mon hypothèse de départ, très médicale, se révélait fausse. Le regard de Marc m’indiquait que cette affirmation troublait son attente d’une réponse plus conventionnelle. Je lui demandais alors de chercher dans son entourage un défunt décédé aux alentours de sa naissance. Marc connaissait la disparition prématurée et accidentelle de son oncle maternel quelques jours avant sa naissance. Voilà une situation qui pouvait convenir à semer le trouble dans son inconscient. Pour tester cette nouvelle donnée, j’avais besoin de connaitre le prénom de cet oncle disparu ; il s’appelait Jean. L’écoute des tissus me confirmait qu’il s’agissait bien de cette personne. Marc reste dubitatif sur cette explication. Pour apporter plus de crédit à l’information, je demande à Marc s’il possède d’autres prénoms. En effet, Jean et Charles viennent compléter son patronyme. Comme je lui fais remarquer qu’il porte le même prénom que son oncle défunt, Marc me précise qu’il s’agit des prénoms respectifs de ses parrains qui eux sont bien vivants. Je précise alors que le prénom est aussi une vibration et que l’énergie n’a pas d’identité personnelle, sans le convaincre. Je demande alors l’âge auquel est décédé son oncle Jean. 30 ans ! C’est aussi l’age de Marc quand il déclare la péritonite qui a failli lui coûter la vie. Que de coïncidences ! je reprends alors mon travail tissulaire afin de purger cette information qui réalise une véritable confusion dans l’inconscient de Marc au point de perturber sa vie. Au bout d’un moment, Marc qui est allongé sur la table de massage, relève la tête et me confie que sa famille à l’habitude de l’appeler Jean-Marc ! cette fois ci c’est moi qui lui demande de me confirmer son état civil ; son prénom officiel est Marc et c’est ainsi qu’il se présente lui même en dehors de sa famille. Cette dernière précision lui apportait la preuve que son identité psychique profonde présentait une confusion avec un être décédé depuis longtemps. Cette confusion semait le trouble dans sa vie. La reconnaissance de ce fait a permis à Marc de lâcher sa connexion-identification morbide et au delà rompre avec son mal être de vivre…

Avertissement

Les faits relatés ci-contre étant réels, les identités des personnes ont été changées de façon à préserver leur anonymat et leurs secrets.

Archives

© Jean Schlosser - 2012 - Tous droits réservés - v.5 (13 avril 18)

Contact

Directeur de la publication : Monsieur Jean Schlosser
Directeur technique : Mr Frédéric CHATEL (FC Consultant)

Hébergement : 1&1 Internet SARL
7, place de la Gare BP 70109
57201 Sarreguemines Cedex